Bienvenue à Cabo de la Vela, roulez 3h dans le désert et tournez à droite au premier cactus!

C’est bientôt la fin du voyage pour moi, le 18 décembre je prends l’avion direction Paris. Mais ce n’est pas pour ça que je vais d’arrêter mes chroniques de voyages je vous rassure! Aujourd’hui je voulais vous parler de Cabo de la Vela où je suis allé lorsque j’étais sur la côte Carïbe.

Encore une fois ce n’est pas vraiment un des coins les plus visités des touristes …. et c’est tant mieux!!! La dernière chose qu’il faudrait ça serait de voir débarquer les car de touristes dans ce lieu perdu dans la péninsule de la Guajira.

Heureusement ce n’est pas encore prêt d’arriver parce que comme bien souvent pour ce genre d’endroit il faut faire un effort important pour y arriver. Depuis Santa Marta il vous faudra prendre un bus jusqu’à Riohacha, puis un taxi collectif jusqu’à Uribia, et enfin un 4×4 qui roule à l’essence de contrebande vénézueliene jusqu’à Cabo de la Vela. Bref ça a de quoi décourager pas mal de monde mais par contre il est vraiment inutile de passer par un tour. Le trajet est faisable en une journée si vous partez très tôt (pour pouvoir attraper le dernier 4×4 pour Cabo de la Vela)

Avec quelques autres voyageurs nous avons fait le trajet jusque là bas depuis Santa Marta en faisant un arrêt par Palomino pour récupérer deux argentins, puis nous sommes parti vers Riohacha le lendemain matin. Le deuxième tronçon nous l’avons fait à l’arrière d’un pickup en stop. Déjà à ce stade du trajet on commençait à bien voir le changement de paysage, de plus en plus desertique, moins de végétation, les couleurs vont de plus en plus vers le jaune.

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Nous sommes arrivés à Uribia juste à temps pour avoir un des derniers 4×4 et certains pensaient même qu’ils ne partiraient pas car il y avait eu de fortes pluies. Et quand nous sommes arrivés sur la piste qui mène à Cabo nous avons compris pourquoi! La piste défoncée en plein désert était complètement innondée! Ça a été un trajet de 3h façon montagnes russes en traversant régulièrement de gigantesques marres dans lequels d’autres véhicules tout-terrains s’étaient enlisés. Un grand coup de chapeau au chauffeur!

Avec toutes ces heures de voyages nous sommes arrivés en pleine nuit donc nous n’avons pas vraiment pu profiter du paysage, mais le lendemain waoooow!!!!

Ce n’est pas vraiment un village mais un hammeau perdu dans le désert, quelques maisons et quelques pousadas touristiques alignées les unes après les autres le long de la côte et au delà, le désert. Les premiers jours nous étions là pendant un long week-end et il n’y avait déjà pas grand monde, mais les quelques jours de plus où je suis resté c’était complètement vide! J’ai pu traverser le village de bout en bout (environ 20 minutes en marchant) sans croiser personnes à part une moto sortie de nul part, quelques chèvres, et 3 personnes faisant la sieste dans des chinchorros (de superbes hamacs fabriqués dans la région de la Guajira).

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Rien que pour cette ambiance de bout du monde j’ai adoré l’endroit! En plus de cela il y a de très belles plages à aller voir dont une surplombée par un pic rocheux qui permet d’avoir une vue panoramique sur l’imposant désert des environs (j’ai pris quelques photos pour faire une panoramique, je vous mettrai ça en ligne une fois que j’aurais traficoté tout ça).

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Dans un autre domaine on peut également y manger des langouste fraichement pêchées pour un prix dérisoire (on ávait trouvé un petit restaurant qui nous servait une énorme assiette pour moins de 10€)

Et enfin, il y a le kitesurf! Et là vous pouvez rester très longtemps à Cabo de la Vela car le spot est tout simplement formidable notamment pour apprendre. (j’ai rencontré une israelienne qui était là depuis plus de 3 semaines à cause du kite) Le plan d’eau est totalement plat, pas une vague, le vent très régulier (avec une tendance à forcir l’après-midi), l’eau peu profonde, et en plus de ça vous serez très probablement seul ou quasi seul sur l’eau. Les seules ombres au tableau sont l’orientation du vent, offshore ou side-off (ce qui n’est en fait pas si gênant car la côte forme un coude à cet endroit), et surtout les oursins qui squattent le fond et qui attendent en embuscade que quelqu’un mette le pied dessus! J’ai bien du me mettre une douzaine d’épines dans le pied et je n’ai pu finir de les retirer qu’une semaine plus tard quand une bonne âme a bien voulu m’aider!(Hassiba si tu lis ça merci encore! Open-mouthed smile)

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Encore plus au nord se situe Punta Gallinas, le point le plus au nord de l’Amérique du Sud. La par contre je n’ai pas réussi à m’y rendre. A cette période de l’année il faut obligatoirement partir en bateau et ils ne partiront pas si le nombre de personnes est insuffisant. Là par contre c’est presque indispensable de prendre un tour, sauf si vous êtes un groupe important auquel cas il serait possible de négocier avec les bateaux de pêcheurs.

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