Parce que toute les bonnes choses ont une fin….

Après 18 mois à sillonner le continent sud américain le voyage s’est terminé. Je suis parti de Bogota après 6 mois passé en Colombie et j’ai atterri à Paris Orly à 14h02 (et 30s pour être exact).

J’aimerai vous faire partager ce que je ressens après ce voyage mais tout est encore très confus. C’est un mélange de nostalgie, de joie, l’impression de découvrir un monde que je connais depuis toujours avec un regard nouveau, une découverte progressive de tout ce que ce voyage à changé en moi, une envie furieuse de repartir ….. dans quelques mois ou dans quelques semaines peut-être une fois que le temps m’aura permis de démêler ces fils et de prendre du recul sur cette expérience j’essaierai vous en reparler si j’y arrive (mais je ne vous promets rien, parler de ce que je ressens n’a jamais été ma grande spécialité).

En tout cas je vais profiter de quelques semaines de pause avant de reprendre le travail (car pendant ce temps là … 😀 ) pour revoir la famille et les amis et célébrer les fêtes de fin d’année dans un environnement, qui contrairement à l’année dernière, m’y parait plus propice (on pourra dire ce que l’on voudra mais être en short et en t-shirt par 35ºC ça tue l’esprit de Noël!)

J’espère que vous avez pris autant de plaisir à lire ce blog que j’en ai pris à l’écrire, et je remercie tous ceux qui m’ont suivi assidument ou occasionnellement. D’ailleurs je tiens à vous rassurer, je ne laisserai pas mon récit inachevé et je rajouterai les parties manquantes dans les mois à venir, et pourquoi pas quelques articles supplémentaire sur le bilan du voyage ou des galeries photo avec les meilleurs clichés. Et si par ailleurs vous avez des questions sur ce voyage, sur les pays que j’ai traversé, ou si tout simplement la lecture de ce blog vous a inspiré à prendre le large vous-même, n’hésitez pas à m’envoyer un message et je me ferai un plaisir de vous répondre.

En attendant je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année et plein de voyages en 2014!

Bienvenue à Cabo de la Vela, roulez 3h dans le désert et tournez à droite au premier cactus!

C’est bientôt la fin du voyage pour moi, le 18 décembre je prends l’avion direction Paris. Mais ce n’est pas pour ça que je vais d’arrêter mes chroniques de voyages je vous rassure! Aujourd’hui je voulais vous parler de Cabo de la Vela où je suis allé lorsque j’étais sur la côte Carïbe.

Encore une fois ce n’est pas vraiment un des coins les plus visités des touristes …. et c’est tant mieux!!! La dernière chose qu’il faudrait ça serait de voir débarquer les car de touristes dans ce lieu perdu dans la péninsule de la Guajira.

Heureusement ce n’est pas encore prêt d’arriver parce que comme bien souvent pour ce genre d’endroit il faut faire un effort important pour y arriver. Depuis Santa Marta il vous faudra prendre un bus jusqu’à Riohacha, puis un taxi collectif jusqu’à Uribia, et enfin un 4×4 qui roule à l’essence de contrebande vénézueliene jusqu’à Cabo de la Vela. Bref ça a de quoi décourager pas mal de monde mais par contre il est vraiment inutile de passer par un tour. Le trajet est faisable en une journée si vous partez très tôt (pour pouvoir attraper le dernier 4×4 pour Cabo de la Vela)

Avec quelques autres voyageurs nous avons fait le trajet jusque là bas depuis Santa Marta en faisant un arrêt par Palomino pour récupérer deux argentins, puis nous sommes parti vers Riohacha le lendemain matin. Le deuxième tronçon nous l’avons fait à l’arrière d’un pickup en stop. Déjà à ce stade du trajet on commençait à bien voir le changement de paysage, de plus en plus desertique, moins de végétation, les couleurs vont de plus en plus vers le jaune.

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Nous sommes arrivés à Uribia juste à temps pour avoir un des derniers 4×4 et certains pensaient même qu’ils ne partiraient pas car il y avait eu de fortes pluies. Et quand nous sommes arrivés sur la piste qui mène à Cabo nous avons compris pourquoi! La piste défoncée en plein désert était complètement innondée! Ça a été un trajet de 3h façon montagnes russes en traversant régulièrement de gigantesques marres dans lequels d’autres véhicules tout-terrains s’étaient enlisés. Un grand coup de chapeau au chauffeur!

Avec toutes ces heures de voyages nous sommes arrivés en pleine nuit donc nous n’avons pas vraiment pu profiter du paysage, mais le lendemain waoooow!!!!

Ce n’est pas vraiment un village mais un hammeau perdu dans le désert, quelques maisons et quelques pousadas touristiques alignées les unes après les autres le long de la côte et au delà, le désert. Les premiers jours nous étions là pendant un long week-end et il n’y avait déjà pas grand monde, mais les quelques jours de plus où je suis resté c’était complètement vide! J’ai pu traverser le village de bout en bout (environ 20 minutes en marchant) sans croiser personnes à part une moto sortie de nul part, quelques chèvres, et 3 personnes faisant la sieste dans des chinchorros (de superbes hamacs fabriqués dans la région de la Guajira).

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Rien que pour cette ambiance de bout du monde j’ai adoré l’endroit! En plus de cela il y a de très belles plages à aller voir dont une surplombée par un pic rocheux qui permet d’avoir une vue panoramique sur l’imposant désert des environs (j’ai pris quelques photos pour faire une panoramique, je vous mettrai ça en ligne une fois que j’aurais traficoté tout ça).

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Dans un autre domaine on peut également y manger des langouste fraichement pêchées pour un prix dérisoire (on ávait trouvé un petit restaurant qui nous servait une énorme assiette pour moins de 10€)

Et enfin, il y a le kitesurf! Et là vous pouvez rester très longtemps à Cabo de la Vela car le spot est tout simplement formidable notamment pour apprendre. (j’ai rencontré une israelienne qui était là depuis plus de 3 semaines à cause du kite) Le plan d’eau est totalement plat, pas une vague, le vent très régulier (avec une tendance à forcir l’après-midi), l’eau peu profonde, et en plus de ça vous serez très probablement seul ou quasi seul sur l’eau. Les seules ombres au tableau sont l’orientation du vent, offshore ou side-off (ce qui n’est en fait pas si gênant car la côte forme un coude à cet endroit), et surtout les oursins qui squattent le fond et qui attendent en embuscade que quelqu’un mette le pied dessus! J’ai bien du me mettre une douzaine d’épines dans le pied et je n’ai pu finir de les retirer qu’une semaine plus tard quand une bonne âme a bien voulu m’aider!(Hassiba si tu lis ça merci encore! Open-mouthed smile)

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Encore plus au nord se situe Punta Gallinas, le point le plus au nord de l’Amérique du Sud. La par contre je n’ai pas réussi à m’y rendre. A cette période de l’année il faut obligatoirement partir en bateau et ils ne partiront pas si le nombre de personnes est insuffisant. Là par contre c’est presque indispensable de prendre un tour, sauf si vous êtes un groupe important auquel cas il serait possible de négocier avec les bateaux de pêcheurs.

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Minca, un havre de paix dominant Santa Marta

Si vous avez trop fait la fête à Taganga, si vous cherchez un petit coin de calme dans la nature, si vous avez fait une overdose de plage après le parc Tayrona, Minca est l’endroit qu’il vous faut.

C’est un de mes coups de coeur du voyage. Il y a de belles balades à faire, c’est calme et agréable, c’est reposant. Bon en fait je n’ai fait que quelques petites balades pour aller me baigner dans des piscines naturelles car en ce moment il pleut fort l’après-midi et pour le coup ça nous a un peu découragé de faire les grosses rando mais il y a de belles marches à la journées dont une qui mène à un point de vue sur toute la région, il y a plusieurs fermes écologiques où l’on peut se rendre, loger, voir même y travailler comme volontaires.

Minca j’ai tellement aimé que j’y suis allé deux fois! Une première fois avec Melody, une française que j’avais rencontré à Medellin et que j’ai retrouvé à Cartagena puis Taganga.

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D’ailleurs parlons en un peu de cette demoiselle! Parce qu’elle fait des trucs cool alors ça mérite un petit coup de pub! La demoiselle en question a une marque de bijoux qui s’appelle Madame Melon et elle parcours différents coin du monde pour travailler avec les populations indigènes et ramener des chouettes tissages qu’elle transforme en sac, collier, bracelets … Elle avait fait ça en Bolivie et au Guatemala et là elle travaille avec les Wayus, une ethnie indigène de la Colombie. C’est super joli et original alors si vous cherchez une idée cadeau pour Noël allez voir sur son site web! http://madame-melon.com

Après cette petite page pub copinage revenons à Minca. Je disais donc que j’y étais allé deux fois et la deuxième fois c’était encore avec Melody et également avec Julien et Géraldine, un couple de français qu’on avait croisé plus tôt et qu’on a retrouvé à Taganga et à qui il fallait qu’on fasse connaître Minca.

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Un des gros coups de coeur de Minca c’est l’hostel où nous sommes restés, l’hostel Casa Loma. Loma en espagnol veut dire colline. Pourquoi? Et bien tout simplement parce qu’il faut gravir la colline en question pour y arriver (soit environ 200 marches). Ça pique un peu et généralement la première chose qu’on vous propose en arrivant c’est un verre d’eau. Mais une fois en haut la récompense fait oublier les quelques gouttes de sueur versées lors de l’ascension.

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L’hostel est construit dans une grande maison en bois (plus quelques petites cabanes dans un bosquet), il y a de grands hamacs pour se relaxer, et pour couronner le tout, une vue tout simplement exceptionnelle sur les collines environnantes et Santa Marta.

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En bref la vie est belle à Casa Loma!

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On a aussi fait la connaissance d’un indien installé dans une petite maison à la Finca Sans Soucis et y a ouvert son restaurant. C’est tout petit, indiqué absolument nulle part, il ne fait pas de pub non plus, si les gens trouvent tant mieux sinon tant pis! En tout cas on y a bu un chai délicieux et mangé un repas indien fantastique, tout ça en plein milieu de la végétation tropicale. Si vous passez à Minca allez voir si il y est toujours, c’est un must!

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Autre belle découverte gastronomique, l’asado de Camarita. Un papy qui fait des grillades et des chorizo qui me mettent l’eau à la bouche rien que d’y repenser! Si vous allez au pozo azul vous ne pouvez pas le rater il est sur le bord de la route.

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Minca c’est sans conteste un de mes coups de coeur de la Colombie. Si vous passez du côté de Santa Marta passez y ça en vaut vraiment la peine!

La jungle, les moustiques, et une cité perdue dans la Sierra Nevada de Santa Marta

Alors que je suis depuis quelques jours à Taganga sur la côte Caraïbe, à côté de la ville de Santa Marta, je suis revenu hier du trek de la Ciudad Perdida. Ce trek de 46km qui se fait en 4 ou 5 jours a pour but de ralier une ancienne cité de la civilisation Tayrona fondé aux alentours de l’an 600, à 1200m d’altitude perdue dans la forêt dans la Sierra Nevada de Santa Marta.

Le trek est loin d’être facile, le soleil tape fort, l’air est humide, et le soir on a bien souvent terminé sous la pluie (et le lendemain matin il faut remettre les vêtements trempés de la veille car dans la forêt rien ne sèche). Mais le trek est excellent et la Ciudad Perdida qu’on atteint le 3ème jour après avoir gravi 1200 marches est impressionnante. Rien à voir avec le Machu Pichu et ses imposants batiments à flanc de colline, ici on marche dans la forêt entre les différents ensembles de terraces qui forme cet imposant site archéologique de près de 35 hectars.

Les territoires que l’on traverse sont également habité par la population indigène Kogi que nous avons pu voir à plusieurs occasions lors de notre trek. (les deux filles que l’on voit dans les photos ci-dessous sont des kogi)

Perso j’ai adoré! Par contre le faire en basse saison c’était l’idéal car d’après ce que j’ai entendu en haute saison les groupes sont parfois d’une taille délirantes et le trek un peu trop fréquenté.

En attendant d’avoir trié et traité toutes les photos du trek je vous ai fait une petite sélection afin de vous donné un aperçu de cet excellent trek. Et après ça je m’en vais demain à Minca sur les hauteurs de Santa Marta pour passer y passer quelques jours.

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Le Brésil, la suite! Belem, Sao Luis, Jericoacoara, Fortaleza, Recife, Olinda! (18/10/12- 10/11/12)

Afin de garder un peu de cohérence dans ce blog je vais vous parler non pas de mes aventures de ces dernières semaines mais plutôt d’un épisode qui s’est déroulé il y a pas moins d’un an … ah oui quand même ça passe vite tout ça! (et qui dit histoire qui date, dit également photo prise avec mon ancien appareil d’où la qualité bien en deça des dernières photos que j’ai mis en ligne!)

Allez  reprenons là où nous nous êtions arrêtés la dernière fois! Après notre aventure amazonienne, faute d’avoir réussi à revendre Pierrick à une tribue de canibales et les piranha ne le trouvant manifestement pas à leur goût nous avons repris la route ensemble en direction de Belem.

A la base nous comptions faire le trajet Manaus-Belem en bâteau mais plusieurs voyageurs nous l’ont déconseillé: tronçon peu intéressant et grosse perte de temps. Nous avons donc pris un avion. J’en profite pour faire une petite parenthèse sur les transports: pour à peu près tous les pays sud-américains le bus de nuit est une super solution: c’est pas cher, ça évite de payer une nuit d’hôtel, et parfois c’est super comfortable (en Argentine et au Pérou on trouve des bus avec des sièges extra-larges qui se transforment parfois en vrai lits). J’ai trouvé deux exceptions: la Colombie et le Brésil. Dans ces deux pays le bus revient parfois aussi cher que l’avion sur les longs trajets, et pour le coup parfois ça vaut le coup de jeter un oeil aux vols.

Finalement nous ne sommes pas resté bien longtemps à Belem: il n’y a pas grand chose à voir et on a décidé de laisser tomber la visite des îles dans l’embouchure du fleuve car on craignait que ça nous fasse perdre trop de temps.

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On en a quand même profité pour faire quelques courses, on ne sait jamais, pour un peu que ça marche!

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Pour le coup nous avons rapidement filé direction Sao Luis. Et là nouvelle déconvenue! Déjà d’une part Sao Luis ça ressemblait à ça.

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En bref, ça ne bougeait pas des masses! (Bon j’exagère, le soir il y avait un peu plus d’animation) C’est quand même mignon mais on en fait vite le tour. Mais en fait la grosse déception ce n’était pas ça, la grosse déception c’était les Lençois Maranhenses. Les Lençois c’est censé être un des plus beau paysages du Nordeste. Ce sont des dunes de sables entrecoupées d’une immensité de petits lacs créés par l’accumulation de l’eau de pluie entre les dunes. Oui mais voilà, en saison sèche ça perd beaucoup de son intérêt! Bref on est arrivé trop tard pour les voir. Heureusement un français qui restait dans notre hostel nous a prévenu et on a évité de perdre notre temps à y aller.

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Nous avons ensuite rejoint Jericoacoara, un petit village sur la côte très chouette pour faire du kitesurf, de la plage, et la fête. Je pense que cette photo prise un matin résume assez bien notre séjour à Jericoacoara

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Heureusement pour se remettre, les lendemains difficiles à Jericoacoara on peut aussi prendre un buggy et faire ça:

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Hum oui la vie est dure à Jeri! D’ailleurs si Pierrick qui n’accrochait pas trop au kitesurf n’avait pas été là j’y serais peut-être encore!

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Tiens je m’arrête sur cette dernière photo. Dans le billet sur l’Amazonie je vous avais parlé du cajou, voilà une photo du fruit avec la noix au dessus du fruit en question.

Un peu de bus plus tard et nous étions à Fortaleza. En parlant de ça vous ai-je déjà parlé du super-pouvoir de mon ami Pierrick? Et bien c’est simple il a la capacité de s’endormir en moins d’1/4 de seconde dans n’importe quel transport (bus, taxi, vélo, poney …)! La preuve en image! Open-mouthed smile

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Fortaleza c’est pas top non plus en fait, pas de bol! Par contre c’est une des quelques occasions (trop rares) où j’ai fait un peu de couchsurfing.

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On en a profité pour faire une petite soirée crèpe qui a ravi nos hotes (surtout le flambage des cèpes à la cachaça!)

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On en a quand même profité pour aller voir un lieu appelé Morro Branco qui se trouve pas loin de Fortaleza et dont le principale intérêt réside dans les falaises au sable multicolore sculptées par l’érosion.

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Dernière étape de ces quelques semaines avec Pierrick: Olinda. Alors là autant on n’a pas eu trop de chances sur certaines étapes du Brésil autant Olinda c’était vraiment sympa. Olinda c’est une petite ville coloniale à côté de la très grande et moderne Récife où nous avons fait un tour brièvement et où nous avons malgrès le manque de charme de la ville trouvé quelques activités intéressantes à faire.

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Oui, ce que vous voyez sur les deux images suivantes c’est un burger! Un très gros burger!

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Par contre Olinda c’est une petite ville colorée et agréable. Ci dessous une vue panoramique que l’on peut avoir depuis une tour situé au sommet d’une colline.

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Et maintenant la vue sans Pierrick qui fait l’andouille à mettre son doigt devant mon appareil photo

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C’est super agréable et joli et pour ne rien gacher il y a une vie nocturne pas désagréable! Il parrait aussi que le carnaval y est absolument fantastique. J’y retournerai peut-être d’ici quelques années pour voir ça! Open-mouthed smile (et je pense que Pierrick est bien décidé à venir aussi)

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C’est ici que nos chemins se sont séparés et que Pierrick est rentré en France. Moi je suis resté quelques jours de plus à Olinda. “Ah ben ça t’as vraiment plu alors?” vous allez me dire? Oui et non. Oui ça m’a vraiment plu, non ce n’est pas pour ça que je suis resté aussi longtemps à Olinda.

La première raison c’est que j’avais toujours les symptomes de l’otite moyenne que l’on m’avait diagnostiqué un mois avant (en gros j’entendais très mal d’une oreille) et je voulais tenter de faire examiner ça, et la deuxième raison c’est ça:

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Une grosse entorse de la cheville! Comment je me suis fait ça? Un trou dans le trottoire, une réception un peu douteuse, le tout en tongs, ça ne pardonne pas! Pour le coup j’ai eu droit à une bonne semaine de platre et ça m’a pas mal gâché le reste du Brésil car j’ai gardé des douleurs à la cheville pendant pas mal de temps dès que je marchais un peu trop (et pour aller danser la samba ou le forro forcément ça n’aide pas).

Heureusement nous avions rencontré avec Pierrick, via le couchsurfer qui nous hébergeait, une femme qui m’a bien aidé avec mes soucis de santé: Meiga, une brésilienne qui après avoir abandonné sa profession de médecin est allé en Europe pour étudier la cuisine française qu’elle enseigne aujourd’hui à l’université de Recife après avoir ouvert un restaurant français à Olinda.

On a même eu l’occasion de goûter sa cuisine lors d’un festival de cuisine française qui avait lieu dans un restaurant de Recife, et j’ai eu le privilège d’assister à un de ses cours à l’université (dont le thème était le canard)

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Et sur ces dernières photos je vous laisse jusqu’au prochain article! Hasta pronto!

L’île de San Andres (07/09–13/09)

Indéniablement un des passages les plus difficiles de mon voyage jusqu’à aujourd’hui! Jugez par vous même: San Andres est une petite île située dans la mer des caraïbes à quelques 230km des côtes du Nicaragua (qui l’a revendiqué pendant de nombreuses années) et 750km des côtes colombiennes, avec une température avoisinnant les 29ºC toute l’année, des eaux turquoises au multiples nuances de bleu, une eau chaude dans laquelle on peut cotoyer des raies, des tortues, et une multitude de petits poissons colorés, des plages de sable fin bordées de cocotiers ….. et j’ai du passer une semaine là-bas! Vous imaginez le calvaire? Open-mouthed smile

J’en ai pas mal profité pour faire de la plongée parce qu’on y trouve aussi de chouettes fonds marins et après plus de 10 ans d’interruption de la plongée (ma dernière plongée datait de 2001!) j’ai même trouvé le temps de passer l’Advanced Open Water (passant au passage d’une formation FFESSM à PADI). J’ai déjà vu des spots plus beau que ça (en Mer Rouge par exemple) mais franchement les plongées sont magnifiques, la visibilité excellente, et l’eau suffisamment chaude pour se passer de combinaison même par 30m de fond. Pas de photos de ce côté là car je n’ai pas d’appareil photo que je puisse emmener en plongée, mais j’ai quelques photo prise en snorkeling que je mettrais en ligne à l’occasion.

Par contre je vous ai ramenné quelques photos de l’île que j’ai prises lors de balades que j’ai fait en vélo (oui parce la plage j’aime bien mais pendant 1h grand maximum)

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La petite île qu’on voit dans le fond de cette image s’appelle Rocky Cay et l’eau est suffisamment peu profonde pour pouvoir l’atteindre en marchant

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J’ai passé une bonne heure à discuter avec cette femme qui vendait des produits typiques de l’île sur le bord de la route (les empanadas de crabes étaient fantastiques). Les natifs de l’île comme elle sont des descendants de colons britanniques et d’esclaves africains amennés par ces mêmes colons (on ne sait pratiquement rien des éventuels habitants de l’ile avant l’arrivée des colons au XVIIe siecle), ce qui explique que leur langue maternelle soit un type d’anglais créole (pas facile à comprendre au passage). Cependant depuis que l’île a été déclarée port franc en 1953 afin d’attirer le tourisme (c’est pour ça que le centre ville est aujourd’hui envahit par les magasins duty free) de très nombreux colombiens sont venus s’y installer à tel point que les natifs sont aujourd’hui en minorité. Cette situation est problématique a plusieurs égards et de nombreux natifs de l’île ont aujourd’hui des difficultés à trouver du travail et se plaignent d’une mauvaise cohabitation avec les colombiens venus s’installer.

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La cote pacifique de la Colombie, le Choco (20/08-28/08)

Autant la plupart des voyageurs qui viennent en Colombie visitent la côte Caraïbe, autant très peu viennent sur la côte Pacifique, dans la région du Choco. Et c’est une excellente raison pour y aller!

Par contre il faut une certaine dose de motivation et du temps pour s’y aventurer. Totalement innaccessible il y a encore quelques années pour des raisons de sécurité, il est maintenant possible de s’y rendre mais ce n’est pas toujours simple! (par contre il est important de se limiter aux zones réputé sûres, la guerilla étant encore très active dans le reste de la région) Pour s’y rendre deux solutions: par petit avion ou par bateau. Avec Florian, un français rencontré à Cali on a tenté l’option bateau.

Pour s’y rendre en bateau il faut se rentre à Buenaventura, seule ville de la côte accessible par la route, puis prendre un petit bateau destiné au transport de marchandise qui se rend à Bahia Solano. Et c’est parti pour 26h de voyage (après avoir attendu à quai de 20h à 0h30 parce que forcément à marée basse le bateau ne pouvait pas partir)! Alors pour le coup si vous êtes claustrophobe ou un peu trop grand laissez tomber le bateau! Les couchettes sont minuscules et je ne vous parle pas de l’atmosphère limite suffocante dans la cabine partagée par la vingtaine de passagers (il y avait une clim mais en panne!).

Coup de chance, j’ai été salué le matin en allant prendre mon petit déjeuner par une baleine qui effectuait une pirouette en dehors de l’eau! Au final le voyage était un peu long mais nous sommes arrivés à bon port le matin suivant.

On a trouvé un petit hotel pas cher et on est resté quelques jours à Bahia Solano. Le propriétaire nous a emmené voir les baleines et voir quelques plages du coin, et le surlendemain faire une marche sur la cote et à travers la jungle.

D’ailleurs ce paysage de plage en bordure de la jungle c’est très caractéristique de la région et ça donne une ambiance fantastique!

Un peu plus tard on est parti pour Nuqui, une autre ville de la côte. Coup de chance nous avons rencontré en chemin Tess, une australienne qui s’y rendait aussi et qui nous a appris que Nuqui n’était pas franchement le coin le plus sympa pour rester mais qu’en continuant en bateau on arrivait sur Termales, un petit village bien plus sympa.

Un local se rendait à un autre village sur la route en bateau et a proposé de nous emenner. En arrivant on a appris que le village où l’on voulait se rendre n’était pas à 30 minutes de marche comme on nous l’avait dit mais à 2 heures de marche! (quasiment à la tombé de la nuit) Nous avons fini par négocier avec le colombien qui nous avait emmené pour qu’il nous fasse un bon prix et nous sommes restés dans le lodge qu’il tenait. Et grand bien nous en a pris!

Un petit coin de paradis! Un petit lodge en bois posé au bord d’une plage paradisiaque! D’ailleurs ce lieu où nous sommes resté au final s’appelle Guachalito et c’est un coin connu pour ses belles plages et c’est assez touristique. Enfin, touristique c’est assez relatif! Il y a quelques lodges mais on est très très loin du tourisme de masse, et tant mieux! Le lendemain on a marché pendant 2 heures sur la plage pour rejoindre le village de Termales et ses sources d’eau chaude et on n’a croisé presque personne.

Pour terminer ce séjour nous avons fait une visite forcée de Nuqui puisque notre avion a été annulé au dernier moment. Nous avons quand même pu prendre un vol le lendemain (d’ailleurs je vous laisse admirer le coucou à la fin des photos et vous comprendrez ce que je veux dire par “petit avion”).

Et pour finir je vous laisse avec les photos prises pendant ces quelques jours, en espérant qu’elles vous plairont et vous donneront envie d’aller visiter cette région!

A ce propos si vous avez des remarques concernant les photos n’hésitez pas à m’en faire part. J’ai commencé récemment à me mettre au développement RAW sous lightroom et je tatonne encore!

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De nouveau à Medellin et en route pour les caraïbes!

La côte Pacifique était tout bonnement fantastique! Je suis en train de bosser sur les photos de ces quelques jours passés là-bas et je vous ferais partager ça d’ici peu.

Après ce passage sur la côte je suis retourné à Medellin où je suis encore actuellement. Ensuite j’hésitais entre aller au sud ou sur la côte Caraïbe mais il s’avère que le sud est assez compliqué en ce moment. Les paysans ont entammé une vague de protestation et bloquent les routes un peu partout dans le pays et certaines zones sont très touchées. (j’ai pas mal d’amis qui comptaient continuer vers l’Equateur et qui ont du prendre un avion)

Je me suis donc décidé pour la côte Caraïbe. Hasard des choses, une amie colombienne va faire un tour sur l’île de San Andres, une petite île au larges des côtes, et j’ai justement trouvé des billets pas cher pour y aller. Je décolle donc samedi pour y passer une semaine. Au retour j’enchainerai probablement sur la cote (Carthagena, San Andres, la Guajira … pas forcément dans cet ordre et probablement bien plus!)

Pour vous faire patienter en attendant les photos du Choco je vous fais partager quelques photos prise ces derniers jours à Medellin qui ne vous apprendront rien sur la ville puisqu’elles ont été prises un soir à l’hostel où je reste, mais bon il faut bien meubler un peu non? Open-mouthed smile

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Y a de la salsa dans l’air!

Ce qui regardent régulièrement ma carte doivent se dire que je suis encore une grosse feignasse qui n’a pas mais sa carte à jour …. et bien pas du tout! Je suis toujours à Cali!

En fait je suis arrivé là bas pour les jeux mondiaux qui duraient du 25/07 au 04/08, et puis j’ai décidé de rester une semaine de plus pour prendre des cours de salsa (Cali est LA capitale colombienne de la salsa et gros coup de chance je suis tombé pile pour les mondiaux de salsa), et comme ça m’a vraiment plu je suis resté une semaine de plus!

Je vous raconterai ça en détail avec quelques photos un peu plus tard car en ce moment je suis pas mal occupé à retoucher les photos des athètes français du ju jitsu prises pendant les jeux mondiaux (que j’ai eu la chance de connaitre via un ami kiné venu avec eux).

Il y a aussi de forte chances que je vous fasse profiter d’une belle série de photos de baleines d’ici peu car je suis en train de m’organiser pour partir en début de semaine sur la côte pacifique et c’est justement la saison pour les observer!

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Et avant de se quiter, musique maestro!

Bogota, Medellin, Manizales et le café El Gringo! (25/06 au 17/07)

Il était plus que temps que je vous parle un peu de mes aventures colombiennes, ca fait quand même un mois que je suis là et je n’ai pratiquement rien écrit sur le blog, alors commençons par le commencement: Bogota.

A Bogota la partie intéressante c’est surtout le centre (à part ça il y a des coins sympas pour sortir au nord, quelques parcs, et pleins de centre commerciaux immenses dont les colombiens semblent rafoller). Il faut absolument se balader dans la Candelaria entre les monuments de style colonial, aller voir le musée de l’or (absolument génial et une vraie mine d’information sur les civilisations pré-colombiennes de Colombie) et le musée Botéro. (et tout un tas d’autres musées que je ne vais pas vous citer ici, mais même si ce n’est pas non plus aussi riche que Paris il y a vraiment de quoi faire si vous avez envie de parfaire votre culture)

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D’ailleurs prendre des photos dans les musées ca n’a jamais été mon truc et j’ai tendance à raler intérieurement devant les hordes de touristes qui se prennent en photo à côté du moindre tableau, mais je n’ai pas résisté à partager avec vous cette Mona Lisa vue par Botero.

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Le monument que l’on voit en haut de cette colline c’est le sanctuaire de Montseratte qu’il faut absolument gravir, à pied pour les courageux, en téléphérique pour les autres. Et ça grimpe dur! Je suis arrivé à bout de souffle, preuve que je manque peut-être un peu d’exercice ces derniers temps! (ou des effets de l’altitude ….. on va dire que c’est l’altitude!)

Au sommet, vous vous en doutez probablement, on a une belle vue sur tout Bogota. Seulement voilà le temps que j’arrive le ciel s’était complètement couvert! Pour cette raison je vous épargnerai les quelques photos raté que j’ai tenté de faire.

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Mon premier contact avec la Colombie a été vraiment excellent! Au dela de ma visite de la ville j’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables. Ci-dessous vous pouvez voir Mandy et son cousin Quito, mes hôtes de couchsurfing lors de mon séjours à Bogota, attablés autours d’un dîner chinois avec un petit dessert français confectionné par mes soins. Ils sont tous les deux chinois et vivent depuis plusieurs années à Bogota. Ils ont tous les deux été adorables et Mandy s’y plié en quatre lorsque je suis arrivé à Bogota un matin pour me trouver quelque part où aller en attendant qu’elle revienne et m’a bien aidé tout au long de mon séjour à Bogota.

J’ai également revu un ami Colombien rencontré à El Calafate qui m’a emenné me balader un soir dans le centre et prendre une chicha (boisson indigène à base de maïs fermenté) dans un bar rock (le mélange est assez improbable!), et une amie rencontrée au même endroit qui m’a emenné à la cathédrale de sel de Zipaquira dont je vais vous parler un peu plus bas.

On m’avait dit que les colombiens avaient le sens de l’hospitalité, jusque là je confirme!

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Et un des deux chats de la maison!

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Tiens pendant que je suis dans le domaine culinaire voilà deux plats typiques de la Colombie: l’ajiaco une sorte de soupe a base de poulet de pomme de terre et de maïs servie avec du riz et de l’avocat, copieux et délicieux, et plus bas une arepa, galette de maïs qu’on trouve un peu partout dans la rue, ici accompagnée d’une saucisse. Un super petit déjeuner!

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A moins d’une heure de Bogota se trouve la petite ville de Zipaquira où l’on peut visiter une cathédrale de sel, la plus grande au monde. La zone est très riche en sel et la majeur partie du sel de la Colombie provient de cette mine qui est encore exploitée. La cathédrale est en fait située dans une zone de la mine qui n’est plus exploitée aujourd’hui.

Moi qui avait visité les mines de Potosi je m’attendais à marcher dans d’étrois boyaux, que nenni! Les couloirs sont larges et certaines salles sont immenses avec plus de 10m de plafond!

Vous m’excuserez la qualité des photos, l’appareil que j’ai utilisé n’est pas très à l’aise dans les conditions de basse lumière.

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J’ai fait un petit passage de 4 jours à Medellin. Cette ville qui fut à l’époque des cartels une des plus dangereuses au monde est aujourd’hui un des passages obligés pour la plupart des voyageurs visitant la Colombie.

Mais afin de respecter la chronologie des évennements, avant de vous parler de Medellin je vais vous parler de Guatapé et de la Piedra del Peñol.

Le soir de mon arrivée à Medellin avec Mandy et un ami à elle, un de ses amis de Medellin nous a invité à passer la soirée dans sa maison de campagne (qu’on appelle ici “finca”, ce qui littéralement veut dire ferme mais qui ici désigne toute propriété qui se situe à la campagne!).

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Bref, vu qu’on était à côté on est allé voir la Piedra del Peñol le lendemain. C’est un gros bloc au sommet duquel on peut grimper pour avoir une vue panoramique sur la région. Et la vue est plutôt intéressante car la vallée a été volontairement innondée il y a quelques années pour la construction d’un barrage hydroélectrique, ce qui donne un paysage alternant entre l’eau et les collines.

Depuis un pont qui mène à la pierre on peut même voir le sommet d’un clocher d’un village innondé qui dépasse de l’eau.

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Juste à côté il y a le petit village de Guatapé et ses façades colorées posé en bodure du lac.

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Et puis on a finallement visité Medellin parce que bon c’est aussi un peu pour ça que l’on était venu! Le musée d’Antioqua est indispensable pour toute personne qui s’intéresse un tant soi peu à l’art et à Botero en particulier. Tout un étage est consacré au peintre et sculpteur originaire de Medellin et un bon nombre de ses statues sont rassemblées sur la place en face du musée.

Le Monumento à la Raza une autre sculpture monumentale de 38m de haut représentant l’histoire d’Antioqua, la région de Medellin, est particulierement impressionant. Vous devriez la reconnaitre assez facilement sur une des photos ci-dessous.

Côté historique Medellin est tristement connu pour avoir été le fief du narcotrafficant Pablo Escobar. Comme l’hostel où je me trouvais proposait un tour sur l’histoire de Pablo Escobar j’y suis allé pour en savoir un peu plus. Franchement je ne le conseillerais pas. La partie la plus intéressante était le visionnage (partiel) d’un film sur Pablo Escobar lors du trajet en bus entre les différents lieux mais les visites en elles mêmes bof bof: une ancienne propriété de Pablo Escobar, le cimetierre où il est enterré, une des maisons de l’ancien narcotraficant avec en prime la rencontre de son frère Roberto Escobar. Mouai pas convaincant et les explications étaient un peu light. Rajoutez à ça un guide essayant à tout prix de vendre des dvd de films sur Pablo Escobar et des photos que l’on pouvait se faire dédicacer par Roberto Escobar …. non vraiment, je n’ai pas été convaincu.

J’ai même eu droit à une photo avec Roberto Escobar (ou plus précisemment j’ai fini par la faire pour ne pas vexer les gens du tour) mais je vous épargnerai ça car je n’en vois pas trop l’intérêt.

Pour en revenir à ce qui m’a plu,il y a un chouette jardin botanique dans la ville (la photo avec les structures en hexagone en fait partie) et également un immense parc situé sur une colline en bordure de la ville où l’on peut faire tout un tas de balades. Manque de chance je n’ai pu y aller que le dernier jour et j’ai tout juste eu le temps de monter et redescendre.

Et puis juste comme ça pour le plaisir et pour enrichir votre culture, un des plus importants évennements de Medellin est la Fiesta de la Flores (la fête des fleurs pour Philippe G. qui va encore râler car je mets de l’espagnole dans mes articles et qu’il ne comprend pas Open-mouthed smile), une grande fête qui dure un peu plus d’une semaine début aout. Et comme c’est bientôt et que je ne suis pas trop loin qui sait j’irais peut-être y faire un tour!

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La prochaine ville dont je veux vous parler, Manizales, n’a rien de fabuleux disons le tout net. Coup de chance je n’était pas venu pour ça! Du coup j’ai rapidement fait le tour du centre ville et je suis allé me détendre à une des sources chaudes situés à proximité en me rappelant que pendant ce temps là … Smile with tongue out

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Le lendemain je suis allé visiter le Recinto del Pensamiento, un parc écologique où l’on peut observer toute sortes de plantes, de fleurs, et d’oiseaux avec une visite guidée fort intéressante. Il est même possible de faire des visites pour observer les oiseaux, ce que je n’ai pas fait pour deux raisons: il faut réserver à l’avance, et ça commence à 6h du matin. (bon je dis ça mais la rando au Nevado Santa Isabel dont je vais vous parler un peu plus loin commençait à 5h du matin) Je m’en suis quand même donné à coeur joie pour photographier les colibris.

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Et là les plus observateurs d’entre vous vont me dire “Attends, comment as-tu fait pour figer un colibri en plein vol et pour avoir un bokeh pareil alors que tu fais tes photos avec un petit compact numérique???” (pour ceux qui ne s’intéressent pas plus que ça à la photographie le bokeh est le flou d’arrière plan, et aussi un très joli mot pour briller dans vos soirées mondaines)

La réponse est simple: j’ai fini par craquer! Lors de mon séjour à Bogota je me suis acheté un reflex numérique, un joli petit EOS 700D avec un pack de deux objectifs, un 18-55mm f/3,5-5,6 et un 55-250mm f/4-5,6, et puis aussi une focale fixe 50mm f/1,8 pour compléter le tout et pouvoir faire de superbes portraits!

Et puisque nous sommes dans la rubrique craquage, j’ai fini il y a quelques jours par remplacer mon netbook lourd et poussif par un macbook air 11,6” tout nouveau et tout léger.

Voilà vue que cette aventure m’a coûté un bras et la moitié de l’autre il est possible que je revienne plus tôt que prévu, ou plus probablement que je rentre complètement fauché! S’il y en a parmis vous qui souhaitent faire un don n’hésitez pas à me contacter et je vous enverrai un RIB Open-mouthed smile

Bref laissons là mes dérives financières et revenons à mes tribulations. Manizales est situé dans la zone caféière, une zone très valonnée et très verte où l’on trouve beaucoup de culture de café (sans déconner?), de canne à sucre, de banane, et en moindre importance tout un tas d’autre fruits et légumes. C’est vraiment super joli et ça vaut le coup de se balader dans le coin.

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Manizales c’est aussi un très bon point d’entrée pour aller explorer le Parque Natural Nacional de los Nevados. Seul soucis, l’activité des volcans conditionne beaucoup l’accès au parc. En l’occurence quad j’y suis allé il n’était possible d’accéder qu’à deux sites: le Nevado Ruiz (en bus), et le Nevado Santa Isabel (randonnée à la journée et uniquement avec guide). Moins je fais du promène-touriste et mieux je me porte, j’ai donc choisi l’option randonnée pour atteindre le bas du glacier à 4693m en 5h aller retour.

 

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Et parce qu’un séjour dans la zone caféiere n’est pas complet sans aller visiter une exploitation de café je suis allé visiter l’Hacienda Venecia.

J’ai eu droit à une explication complète sur la production du café, de la culture à la torréfaction, les diférentes méthodes, le café en Colombie et une iniciation à la dégustation.

Une des particularités de la Colombie est d’avoir en permanence des grains verts et des grains arrivés à maturation sur le même arbre, du fait des conditions climatiques. Les fruits sont cueuillis à la mains puis débarassés de la pulpe, contrairement à d’autres pays comme le Brésil où on les laisse sêcher sur l’arbre.

La Colombie produit un excellent café mais la majeur partie est destinée à l’exportation et plus de 80% du café vendu sur le marché local est un café de seconde qualité (quiconque a déjà pris un café dans la rue en Colombie s’en est très vite rendu compte).

Comme l’hacienda dispose de quelques chambres en dortoire pour un prix à peine plus élevé qu’un hostel je suis resté y passé la nuit et j’ai profité d’une journée relax au bord de la piscine en plein milieu de la propriété …. dur la vie …..

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